22.1.08

De la difficulté de ne pas bloguer

On me demande quand je vais m'y mettre, on ne me demande même pas de créer mon blog, on me file les clés et on me demande juste de débarquer et de poster quelque chose. Que voulez-vous que je réponde, ce n'est pas encore un réflexe pour moi. Analysons ce ressenti... Première question - qu'est ce que je vais raconter ou montrer? Deuxième question - qui va bien pouvoir me lire et est-ce que cela en vaudra de toute facon la peine? Une première réflexion: je ne dois pas être la seule à me questionner comme ca.

Non, évidemment non. Cette question, "Dis pourquoi tu blogues pas?", Eric l'a mis sur son blog du PresseCitron, la proposition vient de Ronan de BusinessGarden (des cybers-potes tout ça j'imagine) et les réponses sont intéressantes. Aux évidentes "pas le temps" / "sais pas quoi dire" / "peur d'être lu" suivent des jokes style "j'avais peur de perdre du temps et depuis que je blog effectivement je perds du temps" / "j'aime pas être à la mode" / "j'ai pas de bras" (je l'aime beaucoup celle là). Et puis on rentre dans le vif du sujet: "peur d'un contenu in-intéressant" / "pas envie de commentaires comme "cela ne s'écrit pas comme cela, rentre chez toi" / "je n'veux pas me prendre la tête avec mon blogimat".


Finir dans le "vide internet", ne pas susciter l'intérêt, ou être incompris, mal compris, mal pris. Waw, la vie en rattrape certains sur le web, dans ce Joyeux Pays des Anonymes, le Dieu Peur-du-Préjugé dont l'origine est attribuée au Regard-des-Autres existe aussi? J'en prends bonne note. A dire vrai, personnellement, je parle beaucoup pour ne rien dire dans la vraie-vie, je ne vais pas en plus écrire beaucoup pour ne rien dire dans la cyber-vie. Trop tard? Bon, tant que cela ne m'empêche pas de faire des échanges de la vraie-vie, tu sais la clope aux lèvres, entre 4-6-12 yeux enfumés autour d'un godet de Baileys, avec un fond de Joshua. Tu connais pas? Ok, viens .


Donc c'est comme ça que ça commence, à cet instant,

je viens de poser mon premier vrai geste de blogueur.


1 comment:

Anonymous said...

pa'd'bra no plu :-D